PRENOM: Dany
Date de naissance: 1951
Lieu de naissance: Chevinay (département 69 - 25km de Lyon)
- QUEL ENFANT/ADO/JEUNE ADULTE ETIEZ-VOUS ?Mes études sont un tout petit peu « chaotiques » : je passe le bac dans une école privée que j'ai fréquentée depuis la sixième. J'ai connu mon mari à la sortie du lycée, alors que j'étais inscrite en fac de Lettres. Je m'en vais avec lui dans le Poitou (puisqu'il était poitevin) et je ne m'inscris pas à la fac de Poitiers. Donc je cherche du travail aussitôt et on m'accepte comme professeur de collège dans une école privée, sans diplôme. J'arrête le travail après la naissance de mes deux premiers enfants, ils ont un an d'intervalle. Je reprends plusieurs petits boulots, et après avoir été licenciée d'un travail de secrétaire comptable, je décide de reprendre des études d'institutrice : de 38 à 40 ans, je repasse le concours de l'école normale et je sors première de ma promotion, alors que je n'avais pas de Deug, ni de Licence ;on m'a dit quelquefois « écoutes, tu es une femme, tu as eu le droit de passer le concours parce que tu as trois enfants, mais sous entendu c'est très injuste ! » C'était ma petite revanche, à la fois sur certaines collègues et sur moi-même surtout De pouvoir reprendre des études, c'était une excitation intellectuelle ; il y a quelque chose de jubilatoire. Depuis quatre ans, j'assiste à des cours à la fac des Sciences Humaines et Arts de la ville de Poitiers, parce que j'en ressentais le besoin : j'ai un esprit curieux, l'histoire de l'art est ma passion depuis mon enfance. Mais sans doute aussi, parce que je ne suis pas allée à la fac à l'âge où j'aurais du y aller. C'est un challenge et en même temps je me fais plaisir.
- QUEL(S) PROJET(S) AVIEZ-VOUS EN TETE ?J'avais un imaginaire très développé. Avec mes amis, on se lançait dans des projets inattendus: à quatorze ans, nous sommes parties faire de la marche, dans le Massif du Pilat, , dans le massif du Mont-Blanc, seules, c'est-à-dire sans parents pour nous surveiller. Un adulte était tout de même avec nous. Rien ne me faisait peur physiquement. J'ai beaucoup changé (rires).
1966-1967 – en randonnée (pull clair)
Le projet auquel
j'ai tenu et qui a changé ma vie, à été en seconde, lorsque
l'abbé Pierre, originaire du lyonnais, avait lancé des camps
internationaux.. Ils sont venus vers nous, l'abbé Pierre et ses
compagnons, et avec plusieurs amis nous avons eu l'opportunité de
nous engager pour l'été suivant. Dès l'âge de seize ans, j'ai
fait des camps internationaux, ce qui m'a donné l'occasion de
m'ouvrir. Le premier camp se déroulait dans le sud-ouest de la
France, le second au Danemark,.. J'ai rencontré des jeunes étudiants
surtout. Je faisais partie des plus jeunes : les camps étaient
autorisés à partir de dix-huit ans, mais on laissait passer. Notre
mission était la même que les chiffonniers, à savoir de récupérer
dans les greniers et les caves ce que les gens avaient envie de se
débarrasser.
1969 - Dany dans une montagne de chiffons au Danemark
- QUESTION SENTIMENTALE :
Je
suis une amoureuse : je crois que j'ai toujours eu besoin d'avoir un
homme dans la tête (rires).
Lorsque j'ai fait mon premier camp Emmaüs dans le sud-ouest de
la France,
j'ai rencontré un jeune homme mais plus âgé que moi (sept ans),
belge, instituteur. Je le retrouvais au fur et à mesure des camps.
Il m'apportait une vision du monde adulte, il m'a fait grandir :
lui était instituteur depuis plusieurs années, il avait plein
d'amis en sociologie, certains étaient maoïstes, trotskistes... et
je pense que j'ai été éveillée
à la politique grâce à ces gens. En plus il y avait beaucoup
d'italiens dans les camps, qui étaient des gens de gauche affirmé :
je me souviens qu'avec mon mari, nous ne sommes pas partis en voyage
de noce, mais nous avons été responsables d'un camp à Oyonnax
(Ain) un été. C'était notre façon de donner du temps aux autres.
Il y avait un italien excessivement rebelle, et cet homme nous a dit
« mais
pourquoi vous êtes marié ? C'est une valeur complètement
démodé.»
Et avec Jacques, mon mari, nous lui avons répondu que malgré nos
valeurs de gauche, nous défendions la valeur de l'amour de cette
façon !
1969 - Dany et son premier amour
Ma
mère était quelqu'un de très prude et retenue. Je me revois
toutefois dans la cuisine, en petit talon (qui devait appartenir à
une de mes grandes sœurs). Elle m'a alors parlée des règles, une
preuve de notre féminité . Je devais avoir neuf dix ans. Je lui
suis reconnaissante de m'en avoir parler avec douceur car je pense
qu'un
grand
nombre de femmes n'ont pas été averties de cette façon là.- QUEL REGARD PORTIEZ-VOUS SUR VOS AIEUX ?
Très
étrangement, c'est un regard assez lointain. D'abord, parce que je
les ai très peu connus. Ils vivaient au Puy-en-Velay, à 150km de là
où nous habitions. Mais surtout parce qu'ils sont décédés lorsque
j'étais très jeune. Cette relation avec les personnes âgées m'a
manquée. Du coup, lorsque j'ai été jeune femme, j'ai fait la
connaissance des mamans de mes amis, et cela a été une vraie
découverte c'était bien , c'était doux ,(rires). Mes aïeux
n'ont pas beaucoup compté lorsque j'étais jeune adulte. Évidemment,
quand on prend de l'âge, on recherche ses racines : je découvre
que j'avais un grand-père qui avait plein d'humour, alors que je
pensais qu'il avait été un homme autoritaire comme mon père, que
j'ai vraiment beaucoup aimé ; mais c'était le chef de famille,
de tribu, typique du milieu agricole. Mon père ressemblait à Jean
Gabin physiquement un homme qui avait beaucoup de charme et de
présence .
- VOTRE PIRE/MEILLEUR SOUVENIR
Lorsque j'étais
en pension, qui était une école normale libre, dès la sixième,
notre professeur d'Arts plastiques nous emmenait le jeudi après-midi
au musée Saint-Pierre (Beaux-Arts) à Lyon. J'ai assisté à une
visite commentée avec une femme qui nous a décrit un tableau d'
Edgar Degas (1834-1917) , Le
café-concert des Ambassadeurs
(1876-1877, Pastel
sur monotype de 36x28cm, Lyon),
que je revois très bien. Je me suis dit que c'était l'un des
moments les plus fondateurs et les plus forts au niveau de mes
appétits artistiques, c'est-à-dire avoir un éclairage, une idée,
et par la suite n'avoir qu'une envie, retourner voir ce tableau pour
retrouver peut-être cette première émotion.
- AVIEZ-VOUS DE L'ARGENT DE POCHE ?
J'ai eu la chance
d'avoir de l'argent de poche parce que mon père était agriculteur,
et il vendait beaucoup de fruits, notamment des cerises, des cassis
et des groseilles. Très jeunes, avec ma sœur, nous ramassions les
cassis et on les vendait. Ce qui fait que cela constituait notre
argent de poche pour l'année . Et sincèrement, on se sentait très
gâtées par rapport aux autres jeunes qui avaient généralement
moins d'argent que nous. Je n'ai jamais manqué de rien. Et avec cet
argent, je m'achetais des disques de Pete
Seeger de Bob Dylan, des bouquins ; lorsque nous
avions notre jeudi après-midi, j'allais à la librairie Flammarion,
19 place Bellecour (Lyon), pour découvrir des livres, en feuilleter
, en acheter parfois . Un livre acheté qui m'est cher : les
lettres à son frère Théo de Van Gogh . J'achetais aussi des
cigarettes (rires)
- AVIEZ-VOUS DES LOISIRS ?
Lorsque j'étais
en pension, de la sixième à la Terminale, on devait passer notre
temps libre à nous occuper : il y avait un gymnase, un terrain
de basket... Je me rappelle avoir été capitaine de l'équipe de
basket. Je faisais du ski aux vacances de pâques et de février en
général. J'adorais l'athlétisme, le saut en hauteur (rires) :
avec une de mes amies, on s'entraînait toutes les deux. Je me
rappelle avoir acheter un fil rouge élastique que j'ai installé
chez moi entre deux piquets, et mon père m'avait installé un
sautoir avec du sable pour la réception !(rires).
- AVEZ-VOUS GARDE DES EFFETS PERSONNELS DE CES ANNEES ? S'IL NE FALLAIT EN GARDER QU'UN, LEQUEL ?
Pratiquement pas
et c'est mon plus grand regret. Bizarrement, lorsque je suis partie
de la maison de mes parents, je n'avais pas emmené toutes mes
affaires. L'idée n'était pas de prendre toutes ces affaires au
départ. Il y avait de la place chez eux. Toujours est-il que j'ai
récupéré des choses plus tard, mais ma mère avait mis beaucoup de
choses à la poubelle en particulier ma correspondance. C'est
quelque chose qui est encore là... J'ai gardé un gaffiot
(dictionnaire), quelques souvenirs de voyages (des carnets).
9. UNE
HISTOIRE INSOLITE ?
Dany la fleur à l'oreille
En 1966, la fleur
à l'oreille, j'ai fait un camp Emmaüs dans le sud-ouest de la
France. Et il y avait un certain Antonio. Nous sommes allé à
Lourdes, je ne sais plus pourquoi, et Antonio et un de ses amis
jouaient de la guitare, nous étions quelque peu en décalage avec
le milieu environnant !. On portait des vêtements avec de la
fourrure, pas très esthétique, mais c'était le look de l'époque.
. A seize ans, j'ai trouvé ça très audacieux. Quant à Antonio, il
avait de la suite dans les idées : il est venu un jour à la
maison, l'été suivant ;
Je revois
toujours là tête de mon père qui voit arriver ce garçon avec la
guitare en bandoulière , les cheveux longs ,coiffés d'un grand
feutre noir et qui venait me voir pour nous demander l'hospitalité.
« Mais il n'en est pas question ! Ma fille est beaucoup
trop jeune » (rires). Mon père avait tout de même
eu la gentillesse de lui trouver du travail dans le Beaujolais. Du
reste, ça m'avait plu ; c'est peut-être mon côté fleur
bleue.
1968 – Emmaüs Lourdes (deuxième en partant de la droite)
- UN FAIT MARQUANT A GARDER SELON VOUS ?
L'année
1968. Au lycée, on n'avait presque pas eu de grève contrairement à
l'enseignement public, et ça c'était douloureux (rires).
Je me souviens de mon père venant nous chercher à la sortie au
moment où les cars ne circulaient pas, parce qu'il n'y avait plus
d'essence. On faisait du covoiturage.
Le
plus marquant par rapport à mai 68, c'est l'absence d'études. Ce
fut le grand changement, un grand vent de liberté qui soufflait.
C'est peu bien sûr comparé à ce qui se passait !
- ETIEZ-VOUS IMPLIQUEE AUX QUESTIONS SOCIALES DE L'EPOQUE ?
Mon
engagement, c'était Emmaüs. C'est un engagement social puisque l'on
défendait des idées de partage. Dans ces camps on vivait en
dortoir, on partageait des repas bien sûr à des heures imposées:
la vie en communauté dans les camps était basée sur des règles.
On ne devait pas parler de son passé, c'était quelque chose que
l'on n'arrivait pas à faire ; les périodes douloureuses de
notre vie, on n'en était pas là. En tant que scolaire, ou scolaire
le passé n'était pas un problème contrairement aux vrais
chiffonniers .
Nous
n'étions pas conscient de ce qui c'était passé durant la seconde
guerre mondiale. C'est un pan de l'histoire que je n'ai pas bien
découvert. Mon père a pourtant fait la guerre, mais je crois que
j'en ai pris conscience bien plus tard. J'avais un problème avec
l'histoire : ce n'était pas une matière qui me passionnait .
Je préférais la géographie, la philosophie, le français.
La
guerre d'Algérie a compté durant mon adolescence. Mon frère,
Jean-Paul, qui avait neuf ans de plus que moi, s'est trouvé en
Algérie alors que j'étais en sixième. Je n'ai reçu qu'une carte
pendant qu'il était parti mais quelle importance elle a eu !. Il a
fait deux ans de service, ce qui est bien assez ! Dans mon
souvenir , Il en a beaucoup souffert à son retour.
- QU'EST-CE QUI EST NOVATEUR A L'EPOQUE
C'est marrant,
j'ai du mal à répondre (rires). La chanson est ce qui me
vient à l'idée puisque j'ai aimé écouter le folk : Léonard
Cohen, Bob Dylan, Donovan, Cat Stevens. C'est toute une bande de
chanteurs qui étaient dans la contestation. Et cela marque toute mon
adolescence : le fait de protester contre les acquis. Mais je
crois que c'est vrai pour toute adolescence, non ?. On passe d'une
société très lissée à des années « folles », comme
si les vêtements trop étroits , craquaient.
- AVIEZ-VOUS SUIVI LES MODES OU ETIEZ-VOUS INDEPENDANTE ?
Oh la la oui :
la mode hippie avec les jeans troués, la petite veste en lapin coupé
ras les manches...
J'ai commencé à
enseigner, j'avais vingt ans. Et c'était encore l'époque de la
mini-jupe et des maxi bottes. J'ai retrouvé une photo où je portais
une mini-robe. Il n'y a pas si longtemps, j'ai retrouvé une collègue
qui me disait : « Dany, tu ne te souviens pas que tu
faisais l'école en mini-robe? ». Cela me paraît assez osé
aujourd'hui (rires). Je me souviens aussi d'un mariage, Je
devais avoir quatorze-quinze ans, où je portais un mini-short avec
une petite tunique jaune assortie qui était carrément osée je
trouve aujourd'hui , et je suis allée à l'église ainsi. Mais à
l'âge que j'avais, et vu ma personnalité, c'était « normal »
C'est difficile
de résister aux modes. Et puis, pourquoi résister ?
Jacques
Dutronc – mini mini (1967)
14. AVIEZ-VOUS
LA TELEVISION ?
SI OUI, QUE
REGARDIEZ-VOUS ?
Mes
parents ont eu la télévision, j'avais treize ans . (1964). C'était
l'année des Jeux Olympiques d'été et lorsque nous avons allumé la
télé pour la première fois c'était une épreuve de natation. .
J'ai suivi avec excitation aussi les Jo d'hiver avec Killy, Périllat
et les soeurs Goitschel C'était un modèle pour moi. Comme ayant un
tempérament un peu passionné, je m'enthousiasmais pour des gens qui
avaient des médailles d'or, qui
prouvaient quelque chose avec le corps.
C'était beau.
Tout
les épisodes de la série: http://www.ina.fr/emissions/belphegor/
On
allait aussi voir la télévision chez les voisins. Et je me souviens
de Belphégor, le feuilleton avec Juliette Gréco ; un
téléfilm de Claude Santelli, dont j'ai adoré le roman, qui
s'appelle Sarn
de
Mary Webb.
Cela se situe à la fin du XIXe siècle anglais, un roman proche de
Jane Eyre, c'est l'histoire d'une jeune femme qui a un bec de lièvre,
qui apparaît le soir dans la nuit brumeuse, et un homme tombe
amoureux de sa silhouette . Ce téléfilm en noir et blanc, je me
rappelle avoir fait 20km pour aller le voir chez une amie (rires).
Ça donnait l'occasion de se retrouver,
ce
qui n'était pas désagréable ; il
y avait
un côté veillée.
15. QUELLE(S)
CHANSON(S) VOUS VIEN(NEN)T EN TETE A L'EVOCATION DE CES ANNEES-LA ?
POURQUOI ?
Dylan
– The
times they are a changin' (1964)
C'est
la chanson qui représente, pour moi, le plus les années 1960. Les
chansons de Cohen
aussi
:
Suzanne
(1967)
Françoise
Hardy – Tous les garçons et les filles (1965)
En
sixième, c'était Adamo
à fond et plus tard j'ai bien aimé Inch'allah
(1967) (rires).
Je me suis rendue compte que j'avais beaucoup de 45 tours d'Adamo.
16. A CONSEILLER
LIVRE(S):
UN FILM:
UNE PERSONNALITE:
L'abbé Pierre est l'homme qui a le plus compté pour moi. Mais je rajouterai Lanza del Vasto (1901-1981), un homme militant pour la paix, artiste, philosophe et poète. Ce mouvement pacifiste fut aussi très important, avec Martin Luther King, Gandhi, Jean Vannier (1928-philosophe, fondateur de l'Arche en France).
LIVRE(S):
Jean-François
Steiner, Treblinka
(1966)
Georges Bernanos, Mouchette
(1922)
UN FILM:
Robert
Bresson, Mouchette
(1967) : c'est un film idéal quand on a besoin d'être dans le
sombre (rires)
L'abbé Pierre est l'homme qui a le plus compté pour moi. Mais je rajouterai Lanza del Vasto (1901-1981), un homme militant pour la paix, artiste, philosophe et poète. Ce mouvement pacifiste fut aussi très important, avec Martin Luther King, Gandhi, Jean Vannier (1928-philosophe, fondateur de l'Arche en France).
- AVANTAGE(S)/INCONVENIENT(S)
Avec mon regard
d'aujourd'hui, je dirais que cette période fut merveilleuse pour
l'expression personnelle, l'expression de l'individu et de chaque
être ; plein de libertés ont été données, sexuelles
notamment. Mais la peur de la relation, c'était l'enfant.
1968 – Emmaüs Lourdes (Luis, Antonio, Anne-Marie, Michel)
Cette liberté a
aussi son pendant négatif : c'est-à-dire que les gens ont un
peu perdu une vision politique collective. Ils ont été plus tournés
vers eux, vers l'individu. Ces années ont laissé la place grande à
l'individu mais cela peut avoir des dérives. Les gens s'engagent de
moins en moins, ne croient plus en la politique, et ne trouvent pas
des raisons de croire en un monde meilleur !
- AVEC LE RECUL, QUEL REGARD PORTEZ-VOUS SUR CES ANNEES ?
Beaucoup
d'affection, de nostalgie, mais pas de mélancolie. Après ce que je
viens de vous évoquer ici, je me rends compte que j'étais en
devenir. Le présent aujourd'hui , pour moi, est bon. J'accepte mon
âge, je suis heureuse d'avoir des enfants, des petits-enfants, un
homme qui m'aime et que j'aime Peut-être qu'il y a des illusions qui
sont tombées.
1970 – Dany guitare
- UN CONSEIL A DONNER A LA JEUNE GENERATION ?
Créer des
initiatives qui permettraient de nous rassembler, tous ensemble ;
de ne pas rester chacun dans son coin. Si on pouvait militer un peu
plus, défendre des valeurs dans lesquelles on croit...
1971 - Dany et son mari (assis)
- UNE QUESTION A ME POSER ?
Je
suis intriguée par votre goût des années 1960. Ce n'est pas
courant.
Tout est parti de la musique. Je fus élevée
au « biberon à cassettes » depuis mon enfance :
cassettes en références à celles que ma mère mettait dans sa XS
Citroën. Mais, ce fut en premier lieu, une musique qui a bercé
l'adolescence et les premières années de son mariage, soit les
années 1970-1980. Des artistes (musique, cinéma, littérature) on
eu une grande carrière durant les années 1970-1980-1990, mais ont
commencé dans les années 1950 ou 1960. Par la suite, ma curiosité
a prit le relais : la télévision m'a beaucoup influencée tout
d'abord, les émissions de Jacques Martin, les reportages d'arte
(encore aujourd'hui), puis les bouquins de type encyclopédiques, et
enfin internet m'a ouvert des voies « d'apprentissage »
plus grandes.
Tout n'est qu'une question de curiosité qui a
fini par se développer en passion.
Merci Dany :)
Merci Dany :)
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